Cette fois, ça y est presque. L’adaptateur PSX/USB fonctionne à merveille et j’ai sacrifié le deuxième pad (à deux balles, de toutes façons) pour récupérer la prise PSX mâle, que j’avais dû remplacer par une prise parallèle, à l’époque.
Et ça marche ! Un des microswitches du joystick semble faiblard, impossible de faire une diagonale haut/gauche pour l’instant, mais le problème sera résolu en deux coups de fer à souder, ce soir même ! C’est pas ça qui manque.
Ensuite, je pourrai presque refermer le tout, finir quelques peintures (le monnayeur), remettre des serrures, et surtout, mettre en place un front-end au dessus de MAME32 afin de pouvoir choisir son jeu au joystick.
Comble du bonheur, le PC est connecté en Wifi, ce qui permet d’ajouter facilement des jeux ou de le reconfigurer à distance, sans clavier.
Le Celeron 800 n’était vraiment pas suffisant… Et comme j’ai eu l’opportunité de changer de PC, mon shuttle est parti dans la borne. Je vous l’accorde, c’est un peu dommage de cacher un shuttle, mais avec son Atlon XP 2500+, je peux maintenant tout émuler ou presque !
Seul problème, plus de port parallèle ! Et deuxième gros problème, impossible d’utiliser un adaptateur USB/parallèle car NTPAD XP s’adresse directement à un port LPT… Bref, j’ai commandé un adaptateur USB/PSX. La suite très bientôt !
Ca y est, la borne est refermée !
J’ai du supprimer les panneau du boitier du PC, et le mettre en biais, ça rentrait tout juste, mais je ne pouvais plus brancher de câbles à l’arrière. Une autre solution serait de complètement désosser le boitier, mais vu que ça rentre comme ça, et que je ne compte pour le moment pas la déplacer, ça ira très bien.
Le trou en bas du panneau arrière de la borne, qui servait avant à faire passer le câble d’alimentation, est utilisé pour faire sortir le câble d’alimentation du PC ainsi que ceux du clavier et de la souris, pendant les réglages logiciels.
Il faut maintenant que je puisse contrôler Mame entièrement au joystick.
Le temps en Belgique est pourri, je viens de m’acheter un établi et j’ai un peu de temps devant moi. Et puis surtout, j’ai découvert Street Fighter Zero 3 en novembre, lors de mon séjour en Australie, et ça m’a drôlement donné envie de finir cette borne !
Donc, un petit coup de scie cloche dans la console, un ancien joystick récupéré de mes premiers prototypes – qui lui est bien un “8 ways” et pas un foutu “4 ways” comme celui d’origine, qui même bricolé, ne donnait pas de bon résultats – et vogue la galère !
Ca a encore plus de gueule qu’avant !
J’en ai également profité pour utiliser un adaptateur PS2->USB afin de brancher comme 2e clavier, le prototype hacké dont j’avais câblé pas mal de touches. Le 2e clavier sert donc au Start du Player 1, et au monnayeur.
Le circuit imprimé du pad PSX sans marque que j’avais acheté à l’époque est vraiment de piètre qualité… J’ai dû inverser certaines commandes car la piste se décollait, soudure avec !
Enfin, maintenant tout fonctionne : joystick, 6 boutons, start player 1 et “insert coin”.
Le haut-parleur intégré à la borne a vite été relié à la sortie son du PC.
Le seul problème restant est… la vitesse ! En effet, le vieux Céléron 700 déjà overclocké à 800 et quelques a du mal à suivre avec les jeux plus récents que Year Kung Fu (déjà dans Golden Axe, ça rame).
C’est un boitier ATX, ça tombe bien, je vais upgrader le tout avec un Sempron 2800+, une carte mère de base, et 512Mo de DDR, et à moi Street Fighter Zero 😀
En attendant, je testerais bien avec le portable tiens… Rien ne m’empèche de tout connecter dessus, il faut juste un port parallèle, de l’USB et une sortie son ! Une borne universelle ? En quelque sorte !
Les diagonales du joystick ne fonctionnent pas bien, malgré mon bricolage… Je devrai utiliser le joystick du prototype, et donc repercer la console… Je sens que je vais m’amuser de nouveau…
Voilà la console repeinte, le Venilia de la partie supérieure en place, les monnayeurs et les boutons placés temporairement. Le joystick “flotte” encore dans son logement.
La remise en place du cache de l’écran se fait sans trop de problème, mais devra toutefois être assez souple pour supporter une légère pression de la vitre, puisque l’écran se trouve un peu plus en hauteur que l’ancien. Le baisser reviendrait à modifier le cadre, et poserait un gros problème à l’arrière puisque le tube sortirait de la borne (ça passe tout juste, pour l’instant).
Tiens, un trou en dessous de l’ancienne plaque “Mission X” maintenant retirée… un peu de d’adhésif derrière, quelques pièces de 5 cents, de l’enduit, et le tour est joué
Ce plexi est vraiment hideux… “Mission X”, mouais, peut mieux faire. Un coup de Venilia noir et le tour est joué, on le croirait sorti de l’usine.
La console est repeinte en noir mat :
Les monnayeurs, pour l’instant simplement posés dans leur habitacle, voient leur plaque retournée afin d’arborer une jolie robe chromée (après toutefois une petite scéance de lustrage au Sidol). L’etiquette indique toujours 5FB, mais la mécanique derrière est en Euros.
Prochaines étapes : coller du Venelia sur la façade en remplacement du deuxième plexi retiré, visser les boutons, remonter les monnayeurs et la console, repeindre les baguettes de fixation de la vitre de l’écran, repeindre le bas de la borne et la trappe à pièces, fixer les panneaux avec des serrures rondes.
L’étape ultérieure sera electronique: relier les boutons et la manette au circuit du pad PSX, relié lui même au PC via le port parallèle.
La console métallique qui supporte joystick et boutons ne prévoit que 4 boutons à droite de la manette. Le plexi qui vient par dessus est encore plus pauvre en trous : 2 boutons seulement !
“Si je ne peux pas jouer à Killer Instinct sur cette borne, ça n’est même pas la peine de continuer” annonce-je, déterminé, en contemplant ma collection de boutons de toutes les couleurs… J’en choisis 6 identiques, rouge et noir.
La scie-cloche pour métal achetée il y a quelques jours (15 EUR la cloche + 15 EUR le support pour mandrin, ça fait mal…) va entrer en action. Quelques minutes, jurons et mêches cassées plus tard, j’ai enfin ma console et le plexi percés de toutes parts.
La casse… Une tenaille en moins en essayant d’arracher le cendrier dont une des vis de fixation s’est retrouvée soudée par l’aluminium oxydé, et une mêche métal qui aurait dû servir de guide plus long lors du percage de la console.
